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Les Motosapiens de Spicheren
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7 septembre 2008

Les tribulations du motard en bois

CHAPITRE 5

Il est sûr que c’est sans grande conviction que nos trois compères quittent le sol de leur douce France, doux pays de leur enfance, pour aller taquiner le Sarrazin à des milliers de lieues.

En fait, c’est surtout la perspective de randonner ensemble pendant des jours et des jours à la conquête de nouveaux  paysages, de nouveaux virages et de faire tomber quelques records, qui les motivent.

Avant d’embarquer sur le Majesté des Mers qui doit les emmener avec le reste de l’armée levée par le Temple, nos trois amis font bivouac non loin de PORT VENDRE.

Ils ont au préalable fait provision de nourriture dans les fermes environnantes et à l’estaminet du Relais.

Ils prennent place autour du feu de bois et savourent une, puis deux, puis trois, puis x Cervoises.

Attiré par une odeur bizarre Domenico qui avait laissé l’écuelle de fromage blanc près du feu, se rend compte que celui – ci,  en chauffant,  s’est transformé en une sorte de pâte compacte qui dégage une odeur sympathique. Une légère croûte dorée couvre le dessus. Voulant jeter la gamelle aux sangliers, il se ravise soudain et se dit « j’y goûte d’abord, on ne sait jamais »

Il le fit et fit  bien. Regardant avec une certaine perplexité le résultat de quelques heures d’inattention il est sûr d’avoir mis le doigt sur quelque chose…… « Pour l’instant, n’en parlons pas  se dit –il dans sa Ford intérieure, on verra plus tard…. »

Le lendemain matin, après une nuit passée à arroser les plantes et les arbres de la forêt, ils se dirigent vers le port où les attend le voilier.

Ils ont accueillis par le capitaine du  navire, Captain Krapps  qui les apercevant et désignant son bateau leur dit en guise de bienvenue : « ça c’est bon, hein !!!! .

Le pacha du bord est accompagné de sa compagne Eliane et d’un féroce mastiff qui répond au nom de Jessy. Ce dernier aperçoit Francesco, fonce vers lui.. Tout le monde craint le pire....

« Jessy tu ne peux pas mordre n’importe qui, tu pourrais attraper des maladies ! » s’inquiète Dame Eliane.

Les rappels de son maître n’y font rien non plus et ce qui devait arriver arriva. D’un bond le chien, se jette sur la poche béante de la jaquette de Francesco et s’attaque sans égard aux dernières gouttes de cervoise qui restent dans le font du bock emmené (en cachette) par ce dernier.

Le pire a été évité, Jessy aurait pu tout renverser. Avisant l’animal, nos trois amis se disent qu’un chien comme ça, amateur de cervoise,  ne peut pas avoir de mauvais maîtres.

Se confondant en excuses Captain Krapps propose à nos amis, pour se faire pardonner, de les loger dans sa meilleure cabine et une tournée de cervoise fraîche «  Ca c’est bon, hein !!! » leur répète t-il.

La glace est brisée, cet incident sans conséquence grave est le début d’une longue amitié qui va unir, dans un premier temps ces cinq personnages au moins jusqu’aux côtes de Palestine. 

Comme ils n’ont pas d’autres choses à faire, nos amis inspectent le navire et constatent avec une certaine anxiété, ma foi, doublée de curiosité que cette ancienne galère a subi quelques modifications  et se trouve assez personnalisée.

La proue a été retaillée et sa pointe effilée fend la mer avec plus d’efficacité. Un mât supplémentaire, réalisé en bois de récupération, augmente la voilure donc, la puissance de l’ensemble. A l’arrière un tronc d’accacias poli à la main est ceint d’un cordage de bon diamètre tendu par un arc en noisetier de bonne composition fixé sur la rambarde à bâbord.

L’arbre en accacias traverse la poupe et est relié à un truc, inconnu à l’époque, qu’on appellerait hélice aujourd’hui. L’objet a été taillé d’une seule pièce dans du bois d’arbre.

Un jovial « Ca c’est bon, hein !!!! » fait sursauter nos trois chevaliers dubitatifs et interrogatifs.

Le captain qui a bien vu que ses passagers s’interrogent sur les diverses modifications apportées au navire leur explique qu’il a conçu ce système pour faire avancer l’embarcation en cas d’absence de vent. Il suffit de couper avec une hache la corde reliée à l’arc boutant. Cela imprime un mouvement rotatif à l’arbre. La pièce hélicoïdale en bout d’arbre tourne alors dans le sens de l’ombre d’un cadran solaire et fait avancer le navire « Ca c’est bon hein !!! »

« Et vous avez pas tout vu !!! » dit il à nos amis les yeux bordés d’ébahissement .

L’ensemble des bois qui composent la coque a été fixé avec des pointes spéciales dites pointes de vitesse, en référence à la ville  où elles ont fabriquées, au Nord – Est de l’empire Austro Hongrois. « Ah oui ! répond Tristan qui connaît bien le secteur, éloigné de seulement quelques 976,5 km du château de Grauenwolf, vous voulez dire VITEBSK »

« Peut être, répond le captain, subjugué par tant d’érudition, mais c’est quand même bon, hein !!! »

La suite du tour du proprio révèle des améliorations qui en disent long sur ses intentions. Il veut optimiser le rendement de son engin. Tout a été poli pour affaiblir  la résistance à l’eau, la quille a été  profilée en forme de balle de mousquet, les mâts sont creux donc moins lourds. Le tout peint avec goût, aux couleurs d’un chevalier, champions de France et de Navarre de tournois sur piste en terre, un certain Michel VOLEE DE BOIS sujet de la perfide Albion; mais tellement sympa….

Le liseré rose qui cerne l’ensemble est une coquetterie pour faire plaisir à Dame Eliane.

On peut dire que nos héros sont bien tombés et que rapidement il gagneront les terres de leurs nouvelles aventures….. Ils peuvent aller dormir en paix.

Soudain, au milieu de la nuit, perçant le silence et la chaleur, un cri secoue tout le navire, interrompant le coït annuel du pacha, faisant tomber la vigie endormie sur son perchoir, coupant la corde qui maintient l’arbre, ce qui fait faire un bond de 34,38 mètres au navire, réveillant tout l’équipage qui ne craignant que son courage veut se jeter à la mer….….

« Euréka !! » s’époumone le Comte de Rüchlingen.

Nous sommes en 1132, il est 3 heures 28, alors que le monde entier dort et ne sait pas ce qui l’attend, une invention qui va révolutionner la cuisine et repousser les limites de la gastronomie vient de naître…. LE KESEUKOURREU. (NDLR : j’en ai des frissons.)

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Commentaires
K
mais non mon bon danyel ,mais non mon dieu<br /> <br /> c est pas le mal de mer<br /> <br /> je suis revenu a mes 1 er amour<br /> <br /> la moto<br /> <br /> la mecanique<br /> <br /> les potes<br /> <br /> les femmes des potes<br /> <br /> la mauvaise foix<br /> <br /> moi j aime ca<br /> <br /> et vous aussi<br /> <br /> <br /> et maintenant il y a les enfants des potes<br /> <br /> qui eux sont bon aussi<br /> <br /> voir meme mieux que les vieux ( poils aux n....)<br /> <br /> C BON HEIN
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D
C'est bien ce que je pensais... dans le procahin chapitre tu arrête la navigation...C'est le mal de mer qui te fout dans un état pareil..Mais ça c'est bon, hein !!!!<br /> A pluche
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P
Eh oui j'lai reconnu,déjà à l'époque c'était une terreur. Ah la perfide Albion!! On en fera plu des comme çà<br /> çA C BON çA
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K
Idée a approfondir <br /> Keseukourren a la cervoise <br /> dans un voilier fabriquées, au Nord – Est de l’empire Austro Hongrois <br /> non loin de PORT VENDRE. <br /> éloigné de seulement quelques 976,5 km du château de Grauenwolf<br /> avec Dame Eliane. <br /> jessie qui, pourrais attraper des maladies !a cause de Francesco,<br /> moi je pige pas tout<br /> <br /> CA C BON HEIN
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D
Idée a approfondir Keseukourren a la cervoise !!<br /> Boudiou c bon hein
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  • C'est la vie d'un groupe de motards de Moselle / Est issus des années 70/80 et d'aujourd'hui: les Motosapiens. Une aventure commencée pour certains en 1968 et qui se poursuit avec le même esprit motard...
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