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Les Motosapiens de Spicheren
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2 septembre 2008

Les tribulations du motard en bois

CHAPITRE 2

Nous sommes en 1129 en Transylvanie.

Un mercredi matin ; il est cinq heures, le jour se lève sur les montagnes environnantes encore coiffées par les neiges éternelles et un brouillard qui ne dit rien de bon.

Les portes du château de Grauenwolf, situé au Nord de TURDA, sur les bords de la rivière Somesut,   s’ouvrent. 

Une voix puissante se fait entendre. Les mots qui sont prononcés sont clairs et sans équivoques :  « hors de chez moi peintre minable ! avec tes âneries je vais peut – être me fâcher avec les japonais. Qui sait ce que les futurs chevaucheurs d’Intrus (1) vont dire de moi ? Hors de ma vue bouche inutile !!! »

Le destin de celui qui ne s’appelle pas encore SCHNECKEFFIFI mais Tristan de Grauenwolf est tracé. Il doit quitter les lieux et se débrouiller pour faire face à sa nouvelle vie.

Du huitième étage du château, Gamelle, sa sœur à l'équilibre instable, a tout suivi de la scène. Elle lui jette, à l’abri du regard de ses parents qui ont déjà fermé la grande porte de bois renforcée de fer forgé Casto, un sac en cuir avec des lanières sur les côtés qui pourront lui permettre de le fixer sur le cou d’un cheval. A l’intérieur, une grosse miche de pain et une gourde (NDLR : il ne s’agit pas d’une blonde mais d’une sorte de récipient pouvant contenir de l’eau). Un petit mot en transylvain lui conseille d’économiser cette maigre pitance jusqu’à ce qu’il ait trouvé mieux.

Faisant fi ( déjà) des recommandations de sa sœur, et bien sûr ignorant  des aventures du petit Poucet qui ne seront relatées que plus de cinq siècles plus tard en s’inspirant des mésaventures de notre  jeune héros, il décide de baliser le chemin en jetant sur le sol, des petits morceaux de pain.

Naïf qu’il était en pensant qu’après un ou deux jours d’absence il manquerait à ses géniteurs et qu’il pourrait ainsi aisément recouvrer son chemin !

Vous  connaissez la suite ; des piafs qui n’ont pour bectance qu’un sang de chou se font un festin de ce pain à la farine de blé noir écrasé à la meule de granit.

Il doit se rendre à l’évidence ( l’évidence ce n’est pas une destination ni un ennemi vainqueur mais une expression qui en deux mots veut dire qu’il se rend compte qu’il est dans la merde) et se faire une raison ; il ne retournera jamais à Grauenwolf !!!!!

En ces temps ancestraux, le CNP (2) n’existe pas et les loups, les ours et autres prédateurs qui dans leurs guides du tourisme n’ont pas encore intégré les Pyrénnées et les Alpes de Haute Provence, se feraient bien un casse croûte de ce pied tendre.

Notre ami marche vers l’ouest, s’orientant tant bien que mal perpendiculairement à gauche de la mousse qui couvre les arbres.

Après plusieurs jours, torturé par la faim, la soif, il arrive à un grand carrefour ( ce n’est pas un hypermarché mais un croisement de chemin sans rond point).

Les panneaux indicateurs en bois d’arbre lui apprennent que tout droit, c’est Lutèce, à 1200 km, à droite Troie à 4321km, à gauche Charade à 1223 km, dans son dos il sait, car il en vient.

Soudain, comme sortis d’un cauchemar dans la brume épaisse, les pas d’un cheval, venant de la direction de Troie, se font entendre, de plus en plus fort.

Tristan a entendu de drôles d’histoire, colportées par les rares ménestrel qui venaient égayer les longues et lugubres soirées au château familial : les chevaux de Troie seraient porteurs de virus qui feraient faire n’importe quoi à qui les ingurgiterait.

Décidé à ne pas se faire infecter dès le début de son histoire, il tente en vain de se cacher. Mais le cavalier qui monte cette superbe monture à la robe noire a depuis longtemps repéré l’adolescent.

Il se dirige vers lui et du haut de sont destrier l’invective : « que fais tu seul dans ces contrées maléfiques ? »

- je me suis perdu et je suis à la poursuite  de mon destin

- tu es bien jeune pour parcourir ainsi le monde et seul. Si tu veux je t’emmène, ça me tiendra compagnie et nous pourrons faire la conversation

- sans déconner ?? Merci mon bon seigneur

- Appelle moi  Connerie... Sheunn Connerie !

Le cavalier providentiel qui porte une robe de bure ( pas le village où sont enfouis les déchets nucléaires mais en étoffe épaisse et rugueuse) lui donne à manger et à boire avant de le hisser sur son cheval qui avant de partir avait été vu par le véto Avast.

Ils marchent ainsi, longtemps, pour aller loin.

Après plusieurs jours, au sud de Vienne, en haut d’un sommet apparaît un monastère.

« C’est là que je me rends dit alors le cavalier, je suis moine circoncisien et j’ai un congrès avec d’autres frères  sur le thème de la dangerosité des enluminures à caractère pornographique. Si tu veux tu peux rester ici, jusqu’à la fin des débats. Je te mettrai ensuite sur le chemin de la contrée de France où je te ferai confier à des chevaliers qui feront de toi un homme.

- Top là, je kiffe déjà répond Tristan

Sheunn, un peu interloqué par ces expressions un peu rurales, sourie malgré tout et  se prend d’affection pour le jeune effronté.

Le séminaire au monastère ne se passe pas comme prévu. Des moines meurent après avoir lu des livres interdits où il serait question des choses de la vie.

Sheunn découvre le poteau rose. Le maître des lieux  est abonné à LUI, le parchemin de l’homme moyenâgeux.  Pour empêcher ses frères de compulser ces livres et de tâcher les draps, il a enduit les coins des pages de poison, avec les effets qu’on peut imaginer.

La suite ne se fait pas attendre, les deux compères sont chassés manu militari. Une volée de flêches en leur direction atteint Tristan au talon. Par chance quand il était petit, une fée bienveillante avait enduit cette partie de son corp d’un onguent miracle ce qui fait que cette blessure n’a aucun effet sur lui.

A noter que pendant que son précepteur était en forum, Tristan n'avait pas perdu son temps et en avait profité pour batifoler avec une petite du voisinage. Ce détail ne sera pas sans conséquences pour son avenir.

Conscient de la responsabilité qu'il a endossée en adoptant Tristan, Sheunn, décide de l'emmener au plus vite en Terre de France pour le confier à Djack le Molley.....

To be continued....

(1) Intruder en Anglais... mais beaucoup plus tard.

(2) Parti Chasse Pêche Nature

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Commentaires
K
kés tuditoi<br /> que ca verge soit feconde <br /> que sa plume soit intarissable <br /> nous inonde ? de koi??? <br /> <br /> T pas malade doumé<br /> <br /> <br /> tu as vu la bète ,un ca va ,<br /> 2 bonjour les dég......<br /> <br /> pardon j ai relu (1000 excuses mon dieu)<br /> <br /> que sa verve soit féconde<br /> que sa plume soit intarissable;<br /> que sa verve soit féconde,<br /> qu'il nous inonde de son grand savoir historique, <br /> notre maître ,<br /> notre dieu,<br /> notre danyel ,<br /> <br /> notre motard préféré,<br /> <br /> mème tout mouillé,<br /> <br /> moi jai des photos <br /> <br /> <br /> C bon hein
Répondre
D
Les longues soirées au coin de l'âtre,serons raccourcies grâce soit rendues a notre maître,que sa plume soit intarissable;que sa verve soit féconde,qu'il nous inonde de son grand savoir historique.Les gueux et vils manants qui voudront se mettre en travers de ces saintes écritures subiront le supplice de la roue a gomme dure.
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K
descendances<br /> decadances <br /> puissance <br /> <br /> voila ce qu il va nous arrivé<br /> <br /> A<br /> Djack le Molley.....<br /> Tristan, Sheunn <br /> <br /> la gloire est avec nous<br /> <br /> keskilébon notre seigneur <br /> <br /> <br /> C bon hein
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F
C'est tout bon, un motosapiens pôète!!! le pied<br /> nous allons rester sur notre fain et très attentif pour la suite !!! et je suis sur que beaucoup d'entre nous , reconnaîtrons surement leurs descendances.<br /> Super , Franz
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P
Génial,je m'y retrouve complètement,mais Djack le Molley n'était'il pas de Spicheren? Il avait même ouvert un temple là-bas si ma mémoire est bonne!Continue sur ta lancée mon pote c'est passionant.<br /> Comme la plume au vent la,la,la......
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  • C'est la vie d'un groupe de motards de Moselle / Est issus des années 70/80 et d'aujourd'hui: les Motosapiens. Une aventure commencée pour certains en 1968 et qui se poursuit avec le même esprit motard...
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