Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Motosapiens de Spicheren
Archives
Newsletter
2 avril 2008

Fan de Béhèmes

Certains commentaires ont fait état de ma passion inconditionnelle pour les motos de la marque à l'hélice

Alors OUAIS ! je l'avoue et le revendique, je suis fan de béhèmes. Je vais, à travers  ma petite expérience de motard douillet, vous expliquer pourquoi.

Quand en 1971 ma 125 Peugeot de 1953 décide de prendre sa retraite, le choix de l'époque se résume aux anglaises performantes à l'échappement enchanteur et aux joints fugueurs, à quelques italiennes sportives à l'électricité fugitive, aux japonaises en pleine mutation et à quelques allemandes à la réputation de solidité, de fiabilité, de confort mais aussi de sobriété au niveau de l'esthétisme.

Il est mars et mon sang ne fait qu'un tour à l'apparition de la nouvelle gamme BMW qui abandonne la fourche Earless, le tansad et un style d'arrière garde pour un look, ma foi, nouveau et techniquement révolutionnaire.

J'opte pour une R 50 / 5 de 32 chevaux ( des vrais)  de couleur gris polaris avec un grand réservoir de 24 litre et une vitesse de pointe sous estimée à 157 km/h ( T'a qu'à demander à Filou si tu me crois pas !!! Hein Filou ?!!!!)

En ce début de seventies, où circulent encore des Motobécanes, Matchless, Monet Gouyon, Ariel, Jawa, NSU, BSA et autres Bitza, cette moto qui aurait pu être avant gardiste face aux Bonny, Norton S88 et autres Atlas, se fait voler la vedette par une jeunette japonaise qui , il faut le reconnaître va révolutionner le monde de la moto; l'avenir nous dira que ce ne sera pas, toujours, dans le bon sens.

J'ai nommé la 750 Honda avec ses 4 cylindres, son démarreur électrique, ses quatre pots, son frein à disque à l'avant, sa boîte 5, ses 67 chevaux et ses 199 km/h.

A côté ma béhème a un air un peu tristounet.

Qu'à cela ne tienne, c'est la mienne et je l'aime. A l'époque, je fais déjà partie du légendaire moto - club de FORBACH avec ses champions de moto - cross, son pilote de vitesse sur Norton Manx et sa bande de furieux digne des meilleurs Joe Bar Team , avides de bitumes , de liberté et d'amitié.

Nous sommes engagés de 1971 à 1974 dans le championnat de France des concentres. Nous ne terminerons jamais au delà de la 23ème place au classement national annuel, ce qui est une performance face à des clubs mastodontes comme le Moselle Moto Club et ceux de la région parisienne.

Chaque samedi matin, c'est une moyenne de six à huit motos qui quittent FORBACH pour tous le coins de l'hexagone et les pays limitrophes.Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige et même quand il fait beau, nous partons défendre les couleurs de notre club.

C'est au cours de ces années de virées qu'il nous est paru évident que peu de motos pouvaient tenir un tel rythme, parcourir des dizaines de milliers de kilomètres par an, sans rechigner, avec des consommations dérisoires, des moyennes soutenues et un confort sans égal; je veux parler des BMW.

140 000 km plus tard, service militaire oblige, je me sépare de ma première Béhème qui poursuivra sa carrière avec 4 autres propriétaires.

Pendant cette période obligatoire ne pouvant me sevrer de bécane, je fais une première infidélité à la marque sous le nom d'une Triumph Daytonna 500 qui m'a laissé un arrière goût d'huile, de fusibles pétés, de pannes à répétition mais aussi des souvenirs envoûtant d'échappement et beaucoup de plaisir quand les vis de carbus ne se déréglaient pas .

De retour dans le civil, je renoue avec l'hélice et vont se succéder une R 60 / 6, une R 90S, une R 75 / 6, une R 75 / 7, une R 80 RT1, une K 75 RT Ultima, une R 1100 RS et très récemment une  R 75 / 5 de 1970 et une K 100 de 1985.

Je vous fais grâce de quelques expériences malheureuses sur Harley, Yamaha, Suzuki, non pas qu'elles fussent de mauvaises machines, mais elles ne correspondaient pas à mon profil de motard.

Après cette petite expérience de quelques années, sur les routes d'Europe, en compagnie de fêlés dont certains essaient encore aujourd'hui de faire l'intérieur à leur ombre, par tous les temps et parfois dans des conditions limites, je reste convaincu que les BMW sont les mieux adaptées au grand tourisme sur tous les terrains. Bien sûr il existe d'autres motos au grand confort telles les moto - crottes de chez Honda ou certaines autres GT du pays du soleil levant mais il leur manque encore la polyvalence, la maniabilité et la fiabilité des béhèmes.

Où que vous alliez dans le monde, cette marque est tellement répandue que partout, vous trouverez un mécano pour vous dépanner en cas de ( très rares) pépins.

La marque bavaroise a toujours su s'adapter aux goûts du jour en produisant des machines d'avant garde issues de la technologie automobile où ma foi, elle ne se débrouille pas trop mal.

DSC00021

L'ABS, le monolever,paralever, télélever,lever son verre, l'injection électronique, la protection intégrale ( depuis 1976 !!) les moteurs pluri carburants etc.... lui ont permis de traverser le XXème siècle et d'aborder le XXIème avec optimisme.

Mes béhèmes m'ont toujours mené où je voulais, en solo ou en duo pour le plus grand plaisir de mon épouse qui apprécie toujours le confort de la selle rembourrée et le calage  des reposes pieds qui n'obligent pas à des positions acrobatiques.

40 ans après mes débuts à moto, je me devais de rendre cet hommage humble mais sincère à ma monture préférée et ça, je pense que vous l' aviez compris.

Maintenant une petite confidence qu'il ne faudra pas répéter à l'homme au béret et à la baguette; je lorgne vers une marque française dont l'anagramme est NAVOX....

Kenavo !

Publicité
Commentaires
I
Kamarades de la France,ein kleine bonchour de moi,jé trè intéresse par vostre blok,et komme fousse aime la bavière,jè propose à mein komitée de dékorer vostre Führer Warebomme avec la médaye de l'hélisse d'argent le jour de nostre faite nazionale,je parle avec Angela déchat,c'est OK.<br /> amigalment Kurt von Straffenberg.
Répondre
B
Bonjour,<br /> <br /> et oui la BM est la reine durant ma traversee en 2007 de l Italie avec ma R11OORS la BM est dominante dans ce pays surtout la GS.<br /> <br /> ONEGAISHIMASU
Répondre
Publicité
Les Motosapiens de Spicheren
  • C'est la vie d'un groupe de motards de Moselle / Est issus des années 70/80 et d'aujourd'hui: les Motosapiens. Une aventure commencée pour certains en 1968 et qui se poursuit avec le même esprit motard...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Les Motosapiens de Spicheren
Publicité